L'Importance de la Diversité, de l'Équité et de l'Inclusion (DE&I) dans le Cadre de l'ESG

Le cadre Environnemental, Social et de Gouvernance (ESG) est devenu la norme à suivre pour créer un impact positif. Alors que les facteurs environnementaux ont traditionnellement été priorisés, l'importance de la Diversité, de l'Équité et de l'Inclusion (DE&I) au sein de l'ESG ne peut être négligée.

L'Importance de la Diversité, de l'Équité et de l'Inclusion (DE&I) dans le Cadre de l'ESG
Photo by Centre for Ageing Better / Unsplash

La durabilité est un impératif crucial pour les entreprises dans le monde en constante évolution d'aujourd'hui. Le cadre Environnemental, Social et de Gouvernance (ESG) est devenu la norme à suivre pour créer un impact positif. Alors que les facteurs environnementaux ont traditionnellement été valorisés et priorisés, l'importance de la Diversité, de l'Équité et de l'Inclusion (DE&I) au sein de l'ESG ne peut être négligée. Mixity, avec son expertise en la matière, accompagne les entreprises dans leurs engagements en matière de diversité, d'équité et d'inclusion, mesure leur performance sociale, et les aide à développer leurs initiatives dans ces domaines en lien avec les évolutions normatives.

Inscrire la DE&I dans le Cadre de l'ESG

Le cadre ESG se compose de trois piliers : environnemental, social et de gouvernance. Ces piliers représentent les trois principaux domaines thématiques sur lesquels les entreprises sont censées rendre compte de leur impact. La Diversité, l'Équité et l'Inclusion (DE&I) constituent le pilier central "S" dans l'ESG. Il ne peut donc pas y avoir de politique ESG efficace et complète sans avoir une attention particulière à la DE&I.

Au fil des années, le cadre de l'ESG a évolué, passant de la simple reconnaissance de la responsabilité des entreprises à la prise en compte de leur impact au-delà des performances financières. La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est apparue dans les années 1960, mais elle a eu du mal à s’orienter vers un moteur de changement réel. Dans les années 1990, le concept de « triple bottom line » a permis d’élargir la définition de performance des entreprises, auparavant mesurée uniquement sur le volet économique, pour inclure les impacts sociaux et environnementaux. Aujourd'hui, le sujet de l’ESG englobe la durabilité environnementale, la responsabilité sociale et la gouvernance, et il est devenu synonyme de durabilité.

La Réglementation CRSD

La « Corporate Sustainability Reporting Directive » (CSRD) à l'échelle européenne établira la norme selon laquelle près de 50 000 entreprises de l'UE devront rendre compte de leur impact environnemental, sociétal et de gouvernance. Cette directive s'appliquera progressivement à différentes catégories d'entreprises en fonction de leur taille et de leur chiffre d'affaires, marquant ainsi un changement majeur dans les exigences réglementaires.

Cela signifie que désormais, toutes les entreprises comptant 250 employés ou plus au sein de l'Union européenne devront se conformer à cette directive. Auparavant, seules les grandes entités d'intérêt public comptant plus de 500 employés étaient tenues de divulguer des informations non financières et sur la diversité. La nouvelle CSRD élargit non seulement la portée des entreprises tenues de rendre compte, mais augmente également la profondeur des rapports requis.

L'Impact de la CSRD sur la Durabilité

Les entreprises soumises à la CSRD seront désormais obligées de rendre compte d'un éventail plus large de questions ESG, notamment les impacts du changement climatique, l'utilisation des ressources, la gestion des déchets, le respect des droits de l'homme, les mesures de lutte contre la corruption, la diversité au sein du conseil d'administration et l'engagement des employés. La CSRD vise également à rendre la publication de rapports sur la durabilité aussi rigoureuse et fiable que la publication de rapports financiers. Les entreprises devront subir des procédures d'assurance, similaires aux audits financiers, pour vérifier l'exactitude de leurs divulgations.

L'urgence de cette réglementation découle de l'aggravation des crises environnementales et sociales mondiales et du rôle crucial que jouent les entreprises dans la résolution de ces défis. Les entreprises sont de plus en plus perçues non seulement comme des entités économiques, mais aussi comme des acteurs sociaux ayant un impact significatif sur les personnes et la planète. La CSRD garantit que les entreprises, quelle que soit leur taille, sont responsables de la construction d'un avenir durable.

La DE&I dans l'ESG : Un Atout Majeur

La diversité et l'inclusion viennent renforcer chacun des trois composants de l'ESG. La DE&I est un sujet de discussion majeur avec les entreprises sur l'aspect sociétal de la durabilité. La directive de l'UE sur la diversité des genres au sein des entreprises cotées est un pas significatif vers une plus grande égalité des sexes dans les postes de direction des entreprises. En fixant un objectif d'au moins 40 % de représentation féminine au sein des conseils d'administration, l'UE reconnaît que des conseils divers apportent une gamme de perspectives, de compétences et d'expériences qui peuvent conduire à une meilleure prise de décision et à une performance organisationnelle globalement améliorée.

Cependant, il est essentiel de noter que la diversité des genres n'est qu'un aspect de la diversité et de l'inclusion. Les cultures inclusives embrassent toutes les formes de diversité, y compris la diversité ethnique et culturelle, la diversité en termes d'âge, d'orientation sexuelle, de handicap, de milieu socio-économique, et bien plus encore.

Dans cette approche globale de la diversité, de l'équité et de l'inclusion, Mixity travaille en étroite collaboration avec les entreprises pour comprendre leurs besoins spécifiques. Grâce à une approche personnalisée, Mixity aide les entreprises à établir des objectifs clairs, à mettre en place des politiques inclusives, et à mesurer leur impact social.

Dans le cadre de la directive CSRD, plusieurs recommandations d'indicateurs de reporting concernent les pratiques des entreprises en matière de diversité, d'équité et d'inclusion. Ces recommandations sont prises en compte dans les travaux menés par les équipes Mixity pour proposer des référentiels de mesure et d'évaluation en conformité avec ce nouveau standard de reporting, afin de suivre le calendrier d'application communiqué avec la directive.

Pour rappel, la CSRD couvrira progressivement près de 50 000 sociétés, selon le calendrier d’application suivant :

  • à partir du 1er janvier 2024 (reporting publié en 2025), les entreprises dans le champ d’application de l’actuelle directive européenne NFRD (Non Financial Reporting Directive) et qui publient déjà une déclaration de performance extra-financière (DPEF). Il s’agit des entreprises cotées qui ont plus de 500 salariés, et plus de 40 M€ de chiffres d’affaires et/ou 20 M€ de total de bilan ;
  • à partir du 1er janvier 2025, toutes les autres grandes entreprises européennes, c’est-à-dire qui remplissent 2 des 3 critères suivants : 250 salariés, 40 M€ de chiffre d’affaires ou 20 M€ de total de bilan ;
  • à partir du 1er janvier 2026, les PME cotées sur un marché règlementé, à l’exception des microentreprises. Les PME appliqueront des normes de reporting allégées et auront la possibilité de différer leurs obligations deux années supplémentaires ;
  • à partir du 1er janvier 2028, certaines grandes entreprises non européennes ayant un chiffre d’affaires européen supérieur à 150 M€ et une filiale ou succursale basée dans l’Union européenne.

L'Inclusion au-delà des Chiffres

L'inclusion va au-delà des indicateurs de diversité. Il s'agit de créer un environnement qui embrasse et respecte les perspectives et les expériences uniques de chacun. En favorisant une culture où chacun peut apporter sa véritable personnalité au travail, les organisations montrent qu'elles valorisent l'authenticité et l'expression individuelle.

L’inclusion doit aussi se retrouver dans les relations avec toutes les parties prenantes de l’entreprise, dans la gestion de la supply chain, pour garantir le respect des droits humains, le respect d’un travail décent, l’indépendance économique des femmes. Cela doit aussi être pris en compte dans la conception, la distribution et l’usage de produits et de services qui soient accessibles et inclusifs pour tous et toutes.

C'est dans cette approche que le cadre de la CSRD élargie le reporting social, avec notamment la prise en compte de l'inclusion dans les recommandations publiées par l'Efrag en novembre 2022.

Une réglementation CSRD au service de la performance des entreprises !

En conclusion, la durabilité d'entreprise va au-delà de la seule responsabilité environnementale et financière. Elle englobe également des aspects sociaux, notamment la diversité, l'équité et l'inclusion. La réglementation croissante, comme la CSRD, oblige les entreprises à rendre compte de leur impact sur ces domaines. Les organisations qui embrassent pleinement la diversité et l'inclusion non seulement se conforment aux exigences réglementaires, mais elles créent également des cultures d'entreprise plus riches, plus innovantes et plus performantes. La diversité et l'inclusion sont des moteurs essentiels de la durabilité et de la réussite à long terme des entreprises, et Mixity est là pour les accompagner dans cette démarche.

Cet article vous intéresse ? Vous souhaitez en savoir plus sur les solutions développées par Mixity pour mesurer et piloter la diversité et l'inclusion au sein de votre organisation ?